vendredi 24 septembre 2010

Communiqué de l'ASSÉ

"Sur l'appel de l'Association pour une Solidarité Syndicale Étudiante (ASSÉ) et d'autres associations étudiantes de la région de Montréal, plus d'une cinquantaine d'étudiants ainsi que d'étudiantes occupent présentement le bureau de comté de la ministre de l'Éducation Line Beauchamp, à quelques jours de l'annonce faite par celle-ci que la journée traitant sur l'université de la rencontre des partenaires de l'éducation abordera « la performance et le financement des universités québécoises ». Rappelons qu'une nouvelle hausse des frais de scolarité a été annoncée dans le dernier budget du Québec et que cette consultation n'a pour objectif que de baliser cette hausse."

Source.

Bien joué.

mercredi 22 septembre 2010

Une affaire de représentation.

"Prends conseil auprès de l'ignorant comme auprès du sage."
- Ptahhotep.

J'aurais voulu, suite à la publication par Renart Léveillé d'un billet portant sur le vote électronique, disserter avec profondeur sur la démocratie représentative, expliquant ce pourquoi je suis contre ce concept pourri, répressif et dysfonctionnel. Mais comme le sujet mériterait en fait un essai de 5000 pages, je ne vais pas m'étendre et je vais me limiter à défendre plus clairement ma position sur les tests de citoyenneté, de connaissances culturelles et politiques - appelez ça comme vous voudrez - dont plusieurs rêvent.

Beaucoup de gens (par exemple Raël) souhaitent exclure de l'exercice démocratique des gens qui selon eux, n'ont pas les capacités ou les connaissances requises pour y participer. Comment déterminer les méritant-e-s des ostracisé-e-s? Très simple. Par le biais d'un petit examen dont les questions porteraient sur les enjeux de la politique actuelle. Un échec à cet examen facile vous ôterait la possibilité de voter.

Sans surprises, j'ai commenté l'idée en disant que c'était complètement discriminatoire. Ôter le droit de voter à des gens sans éducation[1] politique me paraît révoltant pour de nombreuses raisons.

L'élitisme

La stupidité ou le manque de connaissances est-il un prétexte suffisant pour prétendre que quelqu'un n'est pas digne de défendre ses intérêts devant l'État par voie de scrutin? Est-ce suffisant pour dire que toutes ses aspirations ne sont que du vent?

Une classe de citoyen-ne-s de seconde zone, privée du droit de vote, ne peut pas défendre ses intérêts elle-même. Elle doit compter sur une autre classe pour le faire. C'est ce qui arrive avec les mineur-e-s. Ce sont leurs parents qui s'occupent de modeler la société qu'ils subissent. Cet état de fait est rarement contesté étant donné qu'on considère généralement que les parents savent eux-mêmes mieux que leurs enfants ce qui est bon pour eux.

Or, connaître la politique ne vous rendra pas spontanément altruiste. Ce qui fait que si ce ne sont que les gens "informés" qui se voient remettre le droit de vote, ceux-ci penseront a priori essentiellement à favoriser dans l'urne les aspirations de leur propre communauté d'intérêts[2].

Résultat: puisque ne pouvant compter sur les intellocrates pour les protéger, il sera impossible, par voie démocratique, aux non-politisé-e-s de défendre leurs propres intérêts. Et pourtant, illes en ont à défendre, des intérêts. Je pense que les personnes atteintes d'une maladie chronique ou devant occuper deux emplois pour arriver à la fin du mois en connaissent bien plus sur leur propre condition que les bollé-e-s capables de réciter le nom de tous les avocat-e-s impliqué-e-s dans une commission-spectacle quelconque. Et si un parti promettait une mesure pour les aider? Faudrait-il encore purger de ces nécessiteux/euses ceux et celles qui ne connaissent pas René Lévesque avant de les laisser s'exprimer?

Le caractère d'une démocratie représentative, c'est qu'elle doit REPRÉSENTER tout le monde, même les plus caves.

Et d'une manière plus globale, l'élitisme est un concept tout simplement irrecevable. Car il n'est pas adapté à la réalité. Les gens ont tous des capacités différentes et il est ridicule d'en faire abstraction en formant une caste de dirigeant-e-s qui seraient plus éclairé-e-s que les autres. Regardez d'ailleurs ce qui se passe avec les dépassements de coûts pour les projets d'envergure pharaonique de l'État québécois. C'est bien un signe que les dirigeant-e-s éclairé-e-s ne savent rien. Et il en serait de même pour une hypothétique caste d'électeurs/trices éclairé-e-s, dont le savoir serait concentré autour du cirque politique mais dont l'ignorance du reste pourrait rester abyssale.

Ce n'est pas pour rien que Socrate disait: "Le sage sait qu'il ne sait rien." Voilà une leçon d'humilité pour nos camarades démocrates éclairé-e-s.

La dictature

Je considère que nous ne vivons pas sous un régime démocratique, mais bien polyarchique. Il fonctionne donc grâce à l'imbriquement de plusieurs pouvoirs. Le peuple, les électeurs/trices, les intellos, les journalistes, l'appareil judiciaire et répressif, le capital et la classe politique se disputent ce pouvoir et l'exercent parfois en collaborant, parfois en créant des rapports de force. Quand un des pouvoirs devient plus puissant que les autres, le régime change. Il passe de polyarchique (pouvoir d'un grand nombre) à oligarchique (pouvoir d'un petit nombre) ou à ploutocratique (pouvoir des riches), à des degrés divers.

Dans la polyarchie actuelle[3], le capital, les forces répressives et la classe politique se partagent l'essentiel du pouvoir. Plusieurs individus ou groupes, au contraire, ne participent pas du tout au pouvoir et ne sont pas consulté-e-s. Par exemple: les marginaux/ales, les minoritaires et les mineur-e-s. Ceux-là vivent donc sous la dictature, puisqu'illes n'ont pas de contrôle sur leur environnement ni souvent même sur eux-mêmes.

Si nous décidions de limiter le droit de vote en fonction de la capacité des gens à répondre à un questionnaire, la dictature (qu'elle soit éclairée ou pas) serait élargie à ces gens-là aussi. Car ils vivraient totalement dans la dépendance des décisions d'un autre groupe. Précisons que le droit d'avoir le contrôle sur sa propre vie, par le biais d'une participation minimum au scrutin ou par le biais de l'anarchie, est bien plus difficilement aliénable que le permis de conduire: il n'y a donc pas, selon moi, de comparaison possible[4].

Bref, on ne peut se prétendre démocrate si on pense qu'une caste précise - de citoyen-ne-s d'ailleurs souvent tout à fait sains d'esprit - ne doit pas participer à l'exercice du pouvoir.

La triste réalité et le potentiel destructeur d'une question

Les gens qui font la promotion d'un droit de vote conditionnel s'imaginent certainement que toutes les classes sociales et les genres seront également représentées. Or, ce n'est pas le cas. Il est au contraire fortement probable que les hommes et les riches soient surreprésenté-e-s. En effet, les hommes s'intéressent encore davantage à la politique (même s'ils s'instruisent maintenant moins que les femmes!), et les pauvres ont tendance à être moins éduqué-e-s.

De plus, les questions elles-mêmes seraient inévitablement problématiques. Renart croit s'en sauver en proposant que ces questions soient basées sur des faits. Les faits sont incontestables, donc non-orientés, argue-t-il. Or, le choix dans les faits peut être biaisé. Je donne un exemple, suggéré d'ailleurs implicitement par Renart lui-même.

Disons qu'on vous pose cette question avant que vous alliez voter:

En quoi consiste la Commission Bastarache?
a) À enquêter sur la nomination des juges au cours des derniers mandats du Parti Libéral du Québec.
b) À réduire le fardeau fiscal des Québécois-es.
c) À rétablir la peine de mort.

Vous ne trouvez pas ça biaisé? Et si on posait cette question au lieu de la première:

Sous le mandat de quel parti politique a eu lieu la fermeture de la Gaspésia?
a) Sous le PLQ.
b) Sous le PQ.
c) Sous l'Union nationale.

Vous me voyez venir? Ces questions ne sont pas neutres, et pourtant elles exposent des faits réels. Tout d'abord parce qu'elles peuvent influencer le vote. Et ça, c'est self explanatory, comme a dit une policière en sortant des gants de travail de mon sac à dos pendant le G20.

Ensuite parce que les faits sont orientés intrinsèquement dès qu'on les sélectionne pour les présenter. On pourrait piéger plusieurs partisan-e-s péquistes en posant des questions qui touchent davantage les partisan-e-s libéraux/ales, ou le contraire. Ou encore piéger un groupe social particulier. Les jeunes sans expérience, par exemple, en posant une question toute niaiseuse sur le droit du travail, du genre "Les grèves sont-elles légales au Québec" ou que sais-je. Peu tomberaient dans le piège, bien entendu. Mais peu, c'est encore trop.

Conclusion

Je suis toujours étonné quand des progressistes de gauche proposent des solutions qui me semblent, à moi, fortement discriminatoires, paternalistes, autoritaires et/ou misanthropes. On me répondrait dans certains milieux qu'après tout, ce sont des sociaux-démocrates qui ont assassiné Rosa Luxembourg.

Il ne faut pas, contrairement aux sociaux-démocrates fanatiques qui ont purgé le monde des contestataires, céder à des tentations discriminatoires. Parce que c'est une manière d'abdiquer devant le genre humain. On arrivera jamais à rien changer si on cède aussi rapidement par lâcheté. Par ailleurs, la polyarchie élitiste ou la démocratie des gens informé-e-s, ça ne peut être qu'un régime de moutons bien blancs et bêlants. Car un électorat choisi à l'aide d'un questionnaire, même si celui-ci est basé sur des faits vérifiables et en apparence évidents, peut être formaté. Formaté à l'intérieur d'un modèle standardisé de citoyen-ne idéal possédant des connaissances conformes aux attentes de l'État.

_______

[1] Ne pas confondre "éducation" avec "instruction". Moi par exemple, je parle plusieurs langues modernes et j'ai une maîtrise. Cela fait donc de moi quelqu'un de bien instruit. En revanche, je mange souvent avec mes mains et je lèche mes doigts après avoir terminé, même devant des invité-e-s. Je suis donc mal éduqué. De mon point de vue, l'instruction est strictement académique, alors que l'éducation est un concept plus flexible, en lien avec la croissance personnelle et/ou sociale.

[2]Même si les élections ne décident que de l'idéologie dominante des représentant-e-s (et encore), et qu'au bout du compte, c'est toujours le milieu des affaires qui garde le gros bout du bâton, la victoire d'un parti peut être plus dévastatrice que celle d'un autre.

[3] Je reviendrai une autre fois plus en profondeur sur cette notion de polyarchie.

[4] Si vous conduisez imprudemment, vous êtes un véritable danger à vous tout-e seul-e. Individuellement. Donc même si je suis par principes contre le permis de conduire, je comprends qu'on puisse le refuser à quelques personnes. En revanche, il n'y a que collectivement qu'un droit de vote peut devenir dangereux. Le refuser sur des bases individuelles pour les mêmes raisons que le permis de conduire est donc absurde. Bref, l'analogie est mauvaise.

lundi 20 septembre 2010

L'Upop.

Ce nouvel organisme a pour but de faire la promotion de la pensée critique et de rendre le savoir plus accessible. Il n'est pas exempt de partenariat paragouvernemental (l'UNESCO et la BAnQ y participent) mais l'initiative semble plus qu'intéressante. D'ailleurs, la présence d'une connaissance de confiance dans un des vidéos de promotion m'a convaincu de ne pas me méfier.

Les séances, qui auront lieu en divers endroits très typiques (Bar Populaire, Café de la Cinémathèque, etc.), traiteront de sujets extrêmement variés. Par exemple, le 23 septembre se donnera le premier cours sur les dynamiques du désir. La prof: Marie-Pier Boucher. Et ce soir, Louis Samson commencera déjà à nous faire entrer dans une réflexion sur le septième art au café de la Cinémathèque.

Le reste du programme est ambitieux: 12 séances sont déjà prévues pour le mois d'octobre. Faut espérer que ça pogne.

jeudi 16 septembre 2010

Verger: le temps file.

Nous avons jusqu'à vendredi le 24 septembre pour cueillir des pommes dans les arbres. Après, il va falloir se contenter des pommes qui gisent par terre et/ou trouver d'autres débouchés pour les pommes cueillies. Ramasser, c'est pas vraiment moins payant, mais c'est moins le fun et il faut être à genoux dans l'herbe mouillée.

Il nous reste donc une semaine pour faire ce genre de cueillette.

dimanche 12 septembre 2010

Verger: annonce.

En parlant de pommes et de poires: mes parents ont besoin d'aide pour cueillir et ramasser les pommes de leur verger. J'aime bien contribuer quand je peux mais la tâche est trop grande pour quatre à cinq personnes.

La cueillette de pommes ne paie pas yâble (le débouché le plus sûr est le jus Premium, et les grandes entreprises agroalimentaires sont des sales voleuses) mais mes parents sont ouverts à n'importe quoi, ce qui signifie qu'on pourrait organiser des équipes de travail tout à fait autonomes et sans hiérarchie. De plus, si on réussit à trouver une formule de transport très économique (l'autobus Montréal-Rougemont coûte 24$ aller-retour), on peut parvenir à se payer au-dessus du salaire minimum assez facilement.

Une autre option serait de proposer une corvée collective afin de financer un projet quelconque (je sais pas, la défense des arrêté-e-s du G20 par exemple), ou d'acheter les pommes et poires nous-mêmes et de trouver un débouché moins salement capitaliste.

En tout cas, je lance ça de même. Mon cerveau s'emballe un peu quand j'y pense. Le verger ne nous appartiendrait pas, il faudrait accepter le concept de l'investissement de base (genre que les proprios sont endettés et doivent payer les intérêts de leur dette avec une partie de la production - donc on resterait lié-e-s au concept de propriété et on devrait vendre les corbeilles de 800 L aux pomiculteurs/trices), il faudrait accepter de recevoir l'argent de Lassonde et d'Oasis, ce genre de choses. Mais c'est plus la curiosité que le besoin d'argent qui me pousse à proposer ceci. Les cafés-coop de Montréal fonctionnent déjà bien sur un mode d'organisation horizontal, et je me demande comment on se débrouillerait sur une terre. Et puis ce serait dommage de gaspiller 320 000 L de pommes.

Mise à jour: si vous êtes intéressé-e-s mais que vous avez pas envie de laisser vos coordonnées dans la boîte de commentaires, contactez-moi par courriel à l'adresse notée dans la boîte de commentaires.

vendredi 10 septembre 2010

Chroniques du capitalisme, chapitre 1.

Ce matin, je choisis sur ma table une poire qui vient du verger de mes parents et que j'ai cueillie moi-même dans l'arbre. Et, après l'avoir dévorée un peu rapidement, je me demande soudain avec beaucoup de sérieux si je n'ai pas pu, par inadvertance, croquer dans l'étiquette que j'ai oublié d'enlever.

vendredi 3 septembre 2010

gaz de schiste: message aux gens du coin.

Vous allez attendre le rapport du BAPE et poursuivre en justice les compagnies gazières en cas de dommages? Compter sur le PQ pour vous défendre? Vous avez pas rapport. C'est pas avec un avocat qu'on remplit un trou, c'est avec une pelle.

mercredi 1 septembre 2010

Liberté mon trou.

Le site web de Liberté-Québec n'était pas fonctionnel jusqu'à tout de suite (peut-être à cause de la bande passante surchauffée) et j'ai failli m'étouffer de rire à la première lecture du premier texte sur lequel je suis tombé en cliquant sur l'onglet "défier l'establishment médiatique".

En effet, le texte commence par une citation de Kory Teneycke, vice-président au développement de Quebecor!

Visiblement, les pro-liberté du nouveau réseau considèrent que d'appuyer la convergence à la Péladeau, c'est une action courageuse et anticonformiste.

Mais je sais par expérience que la droite ne définit pas certains termes de la même façon que le commun du mortel.

Ainsi:
Résister = collaborer
et
Liberté = fascisme.

Mise à jour: désolé pour ceux et celles qui pensaient pouvoir profiter gratuitement du buffet de l'hôtel Gouverneur lors de la journée de rassemblement, mais l'inscription c'est 25$. Compris les pauvres?

Liberté mon cul.

Les libertariens et minarchistes croient que si on se contente de couper dans les dépenses de l'État et de déréglementer, les gens vivront libres, car le gouvernement aura cessé de se mêler de nos affaires.

Or, c'est complètement absurde. Et ce serait tout à fait irresponsable que de l'espérer comme le font stupidement ces fous et folles qui sont séduit-e-s par ce mouvement de débiles mentaux irrationnels qui cachent souvent très mal leurs tendances ultraconservatrices et xénophobes à la Glenn Beck.

Quand l'État dérèglemente, l'environnement et la qualité de vie sont les premières victimes d'un long processus de dégradation sociale. Pensons à l'exemple albertain: le gouvernement a permis aux compagnies d'exploiter les sables bitumineux en leur ôtant presque toute restriction, content de bénéficier de cette nouvelle manne noire. Résultat: les rivières ont été contaminées par les métaux lourds. Dans un climat économique marqué par l'arrivée au Québec d'hommes à cravates intéressés par le schiste qui dort dans nos sous-sols, la règlementation est un enjeu immédiat et critique pour la sauvegarde de nos milieux de vie.

Pensons aussi à l'exemple du SPVM. Selon la logique libertarienne, une coupure de budget dans les forces répressives devrait réduire la répression et donc, le gouvernement devrait être moins porté à mettre le nez dans nos affaires, non? Or, il se trouve que la police s'en sort très bien en s'autoprivatisant: elle vend maintenant ses services à des propriétaires.

La notion de propriété s'applique mal à la réalité parce que les individus ne sont pas des planètes éloignées les unes des autres. Si vous chiez sur une pelouse, le fait qu'elle vous appartienne n'empêchera pas la pluie de la balayer chez le voisin. Voilà d'ailleurs pourquoi de plus en plus de collectivités gèrent la qualité de leur eau par bassin versant.

Se contenter de déréglementer l'économie et la société en général ne peut que conduire à l'empoisonnement de nos vies par l'irresponsabilité des grandes entreprises pour qui même la survie passe après le profit. Serons-nous plus libres une fois que boire un verre d'eau du robinet nous donnera le cancer?

Plusieurs disent que la nature a horreur du vide. C'est vrai dans certains cas: si la coercition de l'État tombe, dans les circonstances actuelles, elle ne sera remplacée que par la coercition corporatiste. Du moins, c'est ce en quoi les libertariens et autres crapules de Liberté Québec aspirent: ils dénoncent la dictature de l'État et vénèrent la dictature du capital. Je ne sais pas ce que ça évoque chez vous, mais moi ça me fait penser au discours stalinien. Le fait de promettre la liberté et profiter de la naïveté du commun pour installer une oligarchie assassine d'accaparateurs, c'est pas une nouveauté.

Il n'y a pas mille façons de devenir libres: il faut faire tomber l'État ET le capitalisme. Il faut faire tomber tous les pouvoirs et bien se garder d'en laisser un seul nous opprimer.